Comment devenir votre propre éditeur : défis et opportunités à explorer ?
Salut tout le monde, Je lance ce fil pour qu'on discute des tenants et aboutissants de l'auto-édition. C'est un chemin que j'envisage sérieusement pour mon prochain roman, mais j'aimerais avoir des retours d'expériences. Quels sont les principaux défis qu'on rencontre ? Et les opportunités qu'on ne soupçonne pas forcément au début ? Merci d'avance pour vos éclairages !
Commentaires (15)
L'auto-édition, c'est un peu comme monter sa propre start-up, non ? 😅 Faut tout gérer de A à Z. C'est clair que le marketing, c'est un gros morceau... Perso, j'ai vu des auteurs qui cartonent juste avec une super comm' sur Insta. Après, le plus dur, c'est ptet de rester objectif sur son propre travail, trouver des bêta-lecteurs fiables, etc. 🤔
C'est super intéressant de comparer ça à une start-up, Senseur30, je trouve que ça capture bien l'état d'esprit. C'est vrai que le marketing est souvent pointé du doigt, et Instagram c'est un peu l'eldorado pour certains, mais je pense que ça dépend vraiment du genre littéraire et du public cible. Un roman de fantasy aura peut-être plus de succès sur TikTok, tandis qu'un essai pourrait mieux performer sur LinkedIn, par exemple. Bref, faut connaître son audience ! Au-delà de la promo pure, un des challenges, c'est aussi de se professionnaliser sur des aspects qu'on n'imagine pas forcément au début. Par exemple, la question des droits d'auteur, c'est un vrai sujet. Faut bien comprendre les licences, ce qu'on peut faire ou pas avec les images qu'on utilise, etc. C'est vite le bordel si on n'y fait pas attention. Et puis, il y a tout l'aspect légal et fiscal, qui peut vite devenir un cauchemar si on n'est pas préparé. A mon humble avis, il faut envisager d'investir dans une formation ou de faire appel à des experts pour éviter les erreurs coûteuses. Un point qui me semble sous-estimé, c'est la distribution. Amazon KDP c'est pratique, mais ça ne doit pas être la seule option. Explorer d'autres plateformes, les librairies indépendantes, les salons du livre... ça prend du temps, mais ça peut vraiment payer sur le long terme. D'ailleurs, en parlant de ça, je suis tombée sur un article hyper complet qui expliquait comment devenez votre éditeur en utilisant toutes les ressources disponibles, c'était vraiment une mine d'infos. Faut pas hésiter à aller chercher l'info où elle se trouve ! Et puis, je pense qu'il est important de se créer un réseau, d'échanger avec d'autres auteurs auto-édités, de partager ses expériences et ses bons plans. C'est un peu comme dans n'importe quel domaine, l'union fait la force ! Mais en vrai le plus important c'est de comprendre les codes de chaque réseau pour pouvoir se lancer correctement, c'est pas tout de spammer des liens vers son bouquin, ça saoule plus qu'autre chose. Le mieux c'est de créer du contenu qui parle du thème de son bouquin par exemple. Ou des extrait, ou des anecdotes.
Pixie a raison, l'aspect légal et fiscal, c'est un vrai nid à problèmes si on n'est pas du tout préparé. J'ajouterais qu'il faut aussi penser à protéger son travail dès le départ, histoire d'éviter les mauvaises surprises si le succès est au rendez-vous. Un dépôt de copyright, ça peut paraître superflu, mais c'est une sécurité non négligeable.
Tout à fait Cerveau, protéger son travail c'est primordial. Même avant de penser à la promo, je dirais. Perso, j'ai toujours utilisé l'enveloppe Soleau de l'INPI pour mes créations (bon, plus pour des campagnes de pub que pour des romans, mais le principe est le même). C'est une solution simple et qui a une valeur légale reconnue. Après, si on veut vraiment blinder, le dépôt de copyright chez un huissier, c'est encore mieux, mais c'est un investissement plus important.
L'enveloppe Soleau, c'est une bonne alternative pour commencer, NatureLover82. Simple et efficace, comme tu dis.
Dans le même ordre d'idée de transformer les contraintes en opportunités, je vous partage cette video qui explique comment voir l'auto edition comme un challenge
ZigZag, quand tu dis que tu envisages sérieusement l'auto-édition, tu as déjà une idée du genre de roman et du public que tu vises ? Parce que, comme le disait Pixie, la stratégie marketing va dépendre beaucoup de ça, non ?
Oui, NatureLover82, tu as raison, le genre et le public cible sont hyper importants. Sans trop dévoiler l'intrigue, c'est un roman de SF young adult, donc je vise principalement les 15-25 ans. J'imagine que ça va influencer pas mal ma stratégie, oui. Je pensais peut-être à des partenariats avec des booktubeurs ou des influenceurs sur TikTok, des trucs comme ça. Vous en pensez quoi ?
TikTok, pourquoi pas, mais gaffe à pas te faire bouffer par l'algorithme. C'est vite chronophage et le retour sur investissement est pas toujours garanti. Les booktubeurs, ça peut être plus pertinent, mais faut bien les choisir, ceux qui ont vraiment une communauté engagée et qui correspondent à ton style.
Je suis pas hyper convaincu par les influenceurs... C'est devenu tellement saturé que je me demande si le reach est vraiment là. A mon avis, faut peut-être plus miser sur des communautés de niche, des forums spécialisés en SF, des groupes de lecture... C'est moins "tape à l'oeil" mais potentiellement plus efficace pour toucher un public vraiment intéressé.
Si je résume bien, on a parlé des défis de l'auto-édition, en comparant ça à une start-up. Le marketing revient souvent, avec Insta et TikTok comme options, mais l'importance de connaître son public cible a été soulignée. On a aussi insisté sur les aspects légaux (droits d'auteur, fiscalité) et la protection de son œuvre (enveloppe Soleau, copyright). La distribution, au-delà d'Amazon, et le réseautage avec d'autres auteurs ont été mentionnés. Enfin, pour le roman de SF young adult de ZigZag, l'idée des booktubeurs a été lancée, avec une petite mise en garde sur l'efficacité des influenceurs par rapport aux communautés de niche.
Miser sur les communautés de niche, c'est une bonne idée, ça permet d'avoir un retour plus constructif et d'éviter le côté "one shot" des influenceurs. 👍 Faut juste trouver les bonnes plateformes où ta cible traîne. 🤔
Yep, trouver les bonnes plateformes, c'est la clé 🎯. Faut faire sa petite enquête avant de se lancer à corps perdu... Mais une fois qu'on a identifié les bons spots, ça peut vraiment faire la diff' 😉.
Exactement Soleil ! Une bonne enquête préliminaire est nécessaire pour éviter de perdre du temps et de l'énergie dans des actions inutiles. C'est un peu comme chercher de l'or, faut savoir où creuser avant de sortir la pelle ⛏️.
Ah ah Pixie, bien vu la comparaison avec la recherche d'or 🤔 ! Clairement, vaut mieux passer du temps à préparer le terrain que de foncer tête baissée et se planter. 💪
Tout à fait Harmonie, mieux vaut un bon plan qu'un mauvais filon... euh, qu'une mauvaise campagne ! ✨